Un adolescent de 16 ans soupçonné de vouloir commettre un attentat durant les JO interpellé

Soupçonné de vouloir commettre un attentat, un adolescent de 16 ans a été interpellé en Haute-Savoie ce mardi avant d'être placé en garde à vue. Il a déclaré qu'il souhaitait commettre une attaque à La Défense (Hauts-de-Seine), durant les Jeux olympiques. La DGSI est chargée de la suite des investigations.
Un adolescent de 16 ans soupçonné de vouloir commettre un attentat durant les JO interpellé
Le quartier de La Défense. (Illustration / Shutterstock)
Par La Rédaction
Le mercredi 24 avril 2024 à 20:22 - MAJ jeudi 25 avril 2024 à 00:14

Un adolescent de 16 ans a été interpellé au domicile de ses parents, à Marignier (Haute-Savoie), ce mardi, avant d'être placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête reprise par le parquet national antiterroriste (PNAT), a indiqué le parquet, confirmant une information du JDD. Cette enquête a été ouverte du chef de "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes".

L'affaire a débuté à la suite d'un signalement au sujet de propos tenus sur une chaîne de la messagerie chiffrée Telegram. L'adolescent, connu des services de renseignement au titre de sa radicalisation, cherchait à se procurer "des éléments nécessaires à la fabrication d'une ceinture explosive", dans le but de "mourir en martyr" au nom du groupe État islamique (EI), d'après une source proche de l'affaire.

Une lettre d'allégeance à l'EI

Une perquisition a été menée dans le domicile du suspect, à la suite de son interpellation par les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-police judiciaire). Le téléphone portable du mineur a été saisi et les policiers ont également découvert des documents manuscrits, dont une déclaration d'allégeance au groupe EI, selon la même source. Le suspect a admis qu'il avait comme projet de commettre un attentat à La Défense (Hauts-de-Seine) durant les Jeux olympiques, en utilisant une ceinture d'explosifs ou un fusil.

Les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été chargés de la suite des investigations. La garde à vue en cours du suspect "vise à déterminer, au regard de la personnalité de la personne gardée-à-vue, la réalité du projet d’acte terroriste et le cas échéant, son état d’aboutissement", indique le PNAT.