Lorient : Pauline, 32 ans, retrouvée morte, son petit ami avoue l'avoir tuée à coups de couteau

Le corps de Pauline Le Denmat a été découvert ce mercredi. Elle avait disparu le 17 février dernier. Son petit ami, qui avait alerté la police suite à cette disparition, a été placé en garde à vue mercredi et a livré des aveux, indiquant où se trouvait la dépouille de la victime.
Lorient : Pauline, 32 ans, retrouvée morte, son petit ami avoue l'avoir tuée à coups de couteau
Illustration. (HJBC / Shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 22 février 2024 à 18:08

Un jeune homme de 22 ans a avoué durant sa garde à vue le meurtre de sa compagne, Pauline Le Denmat, âgée de 32 ans, à Lorient (Morbihan), indique une source proche de l'enquête, confirmant une information du Télégramme. La découverte du corps de la trentenaire a été rendue possible grâce aux indications fournies par le suspect. Selon les déclarations de ce dernier, la victime a été tuée par "plusieurs coups de couteau".

Le suspect, sans domicile fixe, qui avait lui-même signalé la disparition de Pauline Le Denmat le 17 février dernier, a été interpellé sans résistance dans un commerce de Pontivy ce mercredi. Les enquêteurs de la sûreté départementale du Morbihan ont rapidement relevé des incohérences dans son récit. Face à l'évidence, l'homme a fini par livrer des aveux.

Le corps de la victime a été retrouvé ce mercredi dans un sous-bois près du Pont-du-Bonhomme et du cimetière de bateaux de Kerhervy, à Lanester. Une autopsie, réalisée à l’Institut médico-légal de l’hôpital du Scorff à Lorient, est en cours pour déterminer les causes précises de son décès.

«Des plaies possiblement causées par arme blanche»

Le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, a précisé que l'enquête initialement ouverte pour "disparition inquiétante" a été requalifiée en "homicide volontaire". Il a également indiqué que le corps présentait "des plaies possiblement causées par arme blanche". Ni la victime ni le suspect n'étaient connus des services de police pour des faits de violences conjugales auparavant, d'après le quotidien régional.

Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé début janvier que 94 féminicides avaient été recensés en France en 2023, contre 118 en 2022.