Agression à Souffelweyersheim : la famille de la collégienne décédée après un malaise cardiaque dépose plainte

Une collégienne de 14 ans est décédée jeudi après avoir fait un malaise cardiaque, en marge de l'agression à l'arme blanche de deux fillettes à Souffelweyersheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Sa famille a déposé une plainte.
Agression à Souffelweyersheim : la famille de la collégienne décédée après un malaise cardiaque dépose plainte
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le samedi 20 avril 2024 à 18:20

La famille de l'adolescente de 14 ans décédée jeudi d'un malaise cardiaque en marge de l'attaque au couteau de deux petite filles à Souffelweyersheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin) a décidé de déposer plainte. Cette plainte a été déposée ce vendredi après-midi et l'enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches (SR) de Strasbourg, également chargés de mener les investigations concernant la double agression à l'arme blanche des deux fillettes.

L'adolescente a fait un malaise cardiaque au moment du confinement de son collège, situé à proximité du lieu des faits, qui sont survenus jeudi en début d'après-midi. Elle a été prise en charge par les secours et transportée à l'hôpital de Hautepierre à Strasbourg "dans un état grave", où elle est décédée jeudi en fin d'après-midi, a annoncé le parquet. Un drame qui a provoqué un choc au sein de la communauté éducative et de familles.

Une autopsie va être pratiquée. "Des investigations devront être menées afin de déterminer dans quelles conditions cet arrêt [cardiaque] est intervenu", a précisé la procureure de la République, Yolande Renzi.

L'homme de 30 ans soupçonné d'avoir blessé à coups de couteau les deux petites filles de 11 et 7 ans - qui ont été légèrement blessées - a été déféré ce vendredi en vue d'une mise en examen pour "tentative d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans", a annoncé vendredi soir Yolande Renzi, ajoutant que son placement en détention provisoire avait été requis. L'information judiciaire le visant a également été ouverte pour "violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie (sans incapacité totale de travail)", a ajouté la magistrate. Le trentenaire est poursuivi pour avoir frappé un gendarme durant sa fouille à la brigade de gendarmerie où il avait été placé en garde à vue.